jeudi 22 octobre 2009

Nanana drifting awaaaaaaaaay


Oui je sais, j'avais dit que je laissais tomber. Et aussi, les reviews de concert c'est pas du tout mon truc, on se dit toujours en sortant d'un concert sympa que c'est le meilleur auquel on ait jamais assisté, vous connaissez je présume. Ben là je vais faire d'une pierre deux coups et me contredire doublement. Je sors du concert de Phoenix au Bikini à Toulouse (en fait le Bikini se trouve à Ramonville Saint-Agne, mais c'est tout de suite beaucoup moins glamour), et les mots me manquent pour le décrire... Je vais vous la faire façon chronologique.
Bon, comme d'hab avec ma poisse légendaire des premières parties, les deux groupes précédant Phoenix étaient pire que chiants, impression de son mal réglé, attente, musique reloue... la totale quoi. Quand on m'a dit que "Penelope machin" assurait la première-première partie j'ai prié pour que ce soit ces Penelopes là, mais bon, faut pas trop en demander... C'était donc Penelope au singulier, anecdotique (comprendre ici assez mauvais). Ensuite viennent Chairlift, connais pas non plus. Autant vous dire qu'à ce moment là on attend qu'une chose, la fin de cette foutue première partie : "Cette fois j'attends au moins 3 morceaux avant de dire que c'est de la merde." La musique démarre... "Bon ok, c'est de la merde." Une nana un peu space, genre hippie attardée, un guitariste Juliendoréisé chantant horriblement trop bas, un type aux synthés tout droit sorti de Maths Sup et un batteur (enfin on dira plutôt "un mec qui tripotait la boîte à rythmes"). Deuxième-première partie de merde donc, jusqu'au morceau final, qui je dois l'avouer est franchement très cool; vous le reconnaîtrez comme moi si vous regardez un minimum la télé. Enfin voilà, une fois tout ce joyeux bordel terminé, il faut encore virer leur matos pour installer celui de Phoenix, encore de l'attente, fait chier.
Le concert commence enfin, Lisztomania pour débuter, classique, sympa. Long Distance Call ensuite (It's never been like that, It's never been like that, It's never been like that, It's never been like that, It's never been like that...). Et après tout plein de morceaux du dernier album, j'avais beau avoir la liste sous les yeux (eh ouais j'étais au dessus de la table de mixage, c'est ce qui m'a occupé pendant la première partie d'ailleurs) j'aurais pas su les reconnaître. Sûrement parce que je n'avais que très légèrement survolé Wolfgang Amadeus Phoenix avant ce matin. Beuref, une ambiance vraiment extra, une présence scénique assez géniale, tout était réuni pour que ce soit une réussite, y-compris la bonne musique (Rally, Run Run Run, Consolation Prizes <3).
Au bout d'un moment les mecs s'éclipsent, et se font désirer pendant 5 bonnes minutes avant de revenir pour le rappel en nous lâchant une fabuleuse version acoustique de "Everything Is Everything", suivie du très attendu "If I Ever Feel Better" (ils se sont fait plaisir sur celle-là, moi aussi) et pour conclure en beauté, "1901" (en toute franchise, j'ai rarement autant pris mon pied en concert que sur ce morceau) durant lequel M. Mars a lâché un surprenant "La scène est à vous" invitant le public à les rejoindre. Gros bordel de fin, une partie du public entourant le groupe jouant les dernières notes de la soirée.
On a attendu un peu ensuite, et on a pu boire un coup vite fait avec les membres du groupe, super sympas, et séance d'autographes façon groupie lycéenne, ça fera des souvenirs.
Enfin voilà, je dois avouer que j'y allais presque à reculons. Non pas qu'il me faille une motivation particulière pour aller voir Phoenix, mais vu tout le buzz qui a été fait autour d'eux depuis 6 mois autour d'un public MGMT-like j'avais un peu peur que tous les très bons retours de concerts qui m'étaient parvenus soient un peu faussés ou exagérés (si tel magazine a dit que c'était génial, alors tout le monde doit dire que c'est génial en gros) et surtout que l'ambiance soit beaucoup trop à "c'est ici qu'il faut être pour être bien vu" alors que c'était pas forcément le cas quand j'ai commencé à les suivre (à l'époque d'Alphabetical). Eh bien je m'étais trompé, c'est sûrement la meilleure performance scénique que j'ai pu voir, bien que Coldplay ne soit pas mal non plus. Une conclusion? Oui : excellente soirée, même si j'aurais bien aimé entendre "One Time Too Many" et "Victim Of The Crime" qui restent pour moi les deux meilleurs morceaux de Phoenix, et malgré un autre manque. Et comme j'écoute 1901 en boucle depuis plus de 2h, je fais pas le rapia et je la laisse à ceux qui ne la connaitraient pas :

Phoenix - 1901


Désolé du côté bordélique (en plus ce con de site veut pas m'aligner le texte, c'est moche mais pas la force de chercher d'où vient le problème) de cet article, mais c'est encore un peu confus dans ma tête alors j'ai fait au mieux. Et maintenant je vais faire dodo. Poutous les coupains.

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